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Etudiant l'industrie des nourrices au XVIIIe siècle, je relève de nombreuses références parisiennes intéressant le généalogiste. La plupart des couples parisiens aux XVIIIe et XIXe siècles, du plus riche au plus pauvre, ont envoyé en province leurs nourrissons, dont les décès remplissent les registres paroissiaux de quantité de petits villages disséminés le long des grandes routes, jusqu'à 200, puis 300 km de Paris. (Voir rubrique livres : Au Sein de Paris).

Dans le meilleur cas, ces actes portent les nom et prénoms de l'enfant et des parents, l'âge de l'enfant ou sa date de baptême, le métier du père et son adresse, comportant la rue et la paroisse, voire le logeur, plus des renseignements concernant la nourrice et le meneur, ainsi que le bureau de nourrices et l'auberge où le décès a pu avoir lieu. Selon le prêtre, l'acte est plus ou moins complet, mais chaque élément est précieux pour le généalogiste, vu la perte des deux collections d'état civil parisien, brûlées lors de la Commune.

En considérant que chaque couple a perdu au moins un de ses nourrissons dans le voyage vers la province ou sur le lieu, on pourrait espérer, en recensant tous ces décès, retrouver la majeure partie des couples parisiens de cette époque, qui va environ de 1670 à 1910. C'est dire l'intérêt de regrouper nos forces pour apporter un appoint essentiel aux dépouillements d'actes notariés et judiciaires, en vue de reconstituer la population parisienne et son histoire. Les provinces détiennent cette mémoire défaillante de Paris.   

D'avance, merci à tous les contributeurs.     

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